Traduction de bosniaque: Tomislav
Dretar
Ibrahim Kajan,
poète et Prof. de l'Université de Mostar
LORSQU'EN M’AURIONT DEMANDE MES PETITS-ENFANTS, PRET DOIS-JE ETRE
Il était si horrible ce temps-là
que la cabane en bois rebondit et la poutre sanglotait
qu’on ne pouvait plus la porte fermer
et qu’ils ont tous fui-
les uns, plus fous, dans la forêt, tandis que les ‘autres, affolés aux fosses, par les ongles fouillé,
Même par la boue, en rampant, les enfants mineurs disparaissent derrière les limites de notre champ
et personne plus je n'avais jamais vu.
Il est passé 30 années,
et combien est justement de siècle s'est écoulés dans mon agenda pour le même temps, en comptant à partir de ce moment indicible à partir de laquelle ils ont fui la tempête et les pères , les putes et leurs fils
Après le déluge, je laisse une colombe pour examiner est-ce qu'il y a un terrain sur cette planète qui,
dans un rêve,
plane entre mes paumes.
Ayants atterrit sur le vieil épaule apportée de l'enfance,
de la branchette de laurier m’a touché la coquille d'oreille remplie de cris
mes petits frères et mes sœurs pauvres
ayant été abattus par les loups
sur la justice de Grand Dieu Sage et Attentif.
A la justice de l'Aimé, qui possède sa maison dans mon cœur avant que le cœur
Il était si horrible ce temps-là
que la cabane en bois rebondit et la poutre sanglotait
qu’on ne pouvait plus la porte fermer
et qu’ils ont tous fui-
les uns, plus fous, dans la forêt, tandis que les ‘autres, affolés aux fosses, par les ongles fouillé,
Même par la boue, en rampant, les enfants mineurs disparaissent derrière les limites de notre champ
et personne plus je n'avais jamais vu.
Il est passé 30 années,
et combien est justement de siècle s'est écoulés dans mon agenda pour le même temps, en comptant à partir de ce moment indicible à partir de laquelle ils ont fui la tempête et les pères , les putes et leurs fils
Après le déluge, je laisse une colombe pour examiner est-ce qu'il y a un terrain sur cette planète qui,
dans un rêve,
plane entre mes paumes.
Ayants atterrit sur le vieil épaule apportée de l'enfance,
de la branchette de laurier m’a touché la coquille d'oreille remplie de cris
mes petits frères et mes sœurs pauvres
ayant été abattus par les loups
sur la justice de Grand Dieu Sage et Attentif.
A la justice de l'Aimé, qui possède sa maison dans mon cœur avant que le cœur
Existe
à cause de de leurs noms beaux au-dessus de chaque limite.
Mostar, 9 /VI / 2007
à cause de de leurs noms beaux au-dessus de chaque limite.
Mostar, 9 /VI / 2007
KAD ME UNUCI BUDU PITALI, PRIPRAVAN TREBAM BITI
Bilo je tako strašno vrijeme
da je brvnara poskakivala,
da su grede ječale
da se vrata više nisu mogla
zatvoriti
da su svi pobjegli –
jedni, luđi, u šumu, a
drugi, pameću zaokrenuvši, u zemunice, noktima izrovane,
čak i po blatu, pužući,
djeca malodobna nestajala iza granice našega polja
i više nikoga nikada nisam
vidio.
Prošlo je trideset godina,
a koliko je tek stoljeća
proteklo u mom kalendaru za isto to vrijeme, koje računam od vremena neopisiva
iz kojega su bježali i oluja očevi i kurve sinovi njihovi
Nakon potopa pustio sam
goluba da izvidi ima li kopna kakvoga na ovoj kugli što,
u snu,
lebdi između mojih dlanova.
Sletjevši na ostarjelo rame
doneseno iz djetinjstva,
grančicom mi lovorovom taknu
resicu, ušnu školjku ispunjenu krikovima
moje braće malene i mojih
sestara ubogih
koje su poklali vukovi
na pravdi Mudrog i Budnog
Boga Velikoga.
Na pravdi Ljubljenog, koji u
mom srcu svoju kuću posjeduje od prije nego srce postoji
zbog imena njihovih
prelijepih
M., 9. VI. 2007.
RECONCILIE AVEC LE DESTIN JE FAIS M’ACCALMER MON
CŒUR A MOI
J'ai longtemps marché à de ne pas penser d’autre chose que au rendez-vous de l'amour,
prévue il y a longtemps, quand j'étais capturé
Et quand plus rien, à part de mon pauvre corps n'avais-je, moi.
Et me voici sur la route où je ne vois aucune fin, comme si elle ne raccourcit pas
Peu importe combien avoir calculé la distance parcourue entre le lieu méchant où je suis humilié
et où ils ont brûlé mes cheveux,
la peau ont écorcée.
Est-ce qu’ils vont attendre ou ils s’en aller
croyant que les animaux sur la route m’ont déchirés ou que les mercenaires dans mon pays
insensible,
mutilés ou mis fin à ma vie.
Le d’accord était solide, l'heure et la place fixés.
Mon bien-aimé se souvient qu'il a été convenu
en le plus grand moment de grâce de nos caresses et rien que e la mort peut être seul l'ennemi sur la route
de la réunion et l'entrelacement
J'étais si fatigué et si malheureux avec la connaissance claire sur les distances.
Puis je me suis assis sous un arbre solitaire abritant le corps brûlé
à laquelle chaque créature aurait eu de grâce quand il l’aurait vu.
Couvert par le désir au moment qui n'était le plus favorable,
Je n'ai ressenti ni frilosité ni des larmes pour ce qui n’arrivera pas;
réconcilié avec le destin je fais m’accalmée mon cœur à moi
Mais quelqu’un des temps anciens ma fait compassion,
de l'arbre me regardant attentivement,
et dit dans son impétuosité pour qu'il ne fasse pas volte-face:
J'ai longtemps marché à de ne pas penser d’autre chose que au rendez-vous de l'amour,
prévue il y a longtemps, quand j'étais capturé
Et quand plus rien, à part de mon pauvre corps n'avais-je, moi.
Et me voici sur la route où je ne vois aucune fin, comme si elle ne raccourcit pas
Peu importe combien avoir calculé la distance parcourue entre le lieu méchant où je suis humilié
et où ils ont brûlé mes cheveux,
la peau ont écorcée.
Est-ce qu’ils vont attendre ou ils s’en aller
croyant que les animaux sur la route m’ont déchirés ou que les mercenaires dans mon pays
insensible,
mutilés ou mis fin à ma vie.
Le d’accord était solide, l'heure et la place fixés.
Mon bien-aimé se souvient qu'il a été convenu
en le plus grand moment de grâce de nos caresses et rien que e la mort peut être seul l'ennemi sur la route
de la réunion et l'entrelacement
J'étais si fatigué et si malheureux avec la connaissance claire sur les distances.
Puis je me suis assis sous un arbre solitaire abritant le corps brûlé
à laquelle chaque créature aurait eu de grâce quand il l’aurait vu.
Couvert par le désir au moment qui n'était le plus favorable,
Je n'ai ressenti ni frilosité ni des larmes pour ce qui n’arrivera pas;
réconcilié avec le destin je fais m’accalmée mon cœur à moi
Mais quelqu’un des temps anciens ma fait compassion,
de l'arbre me regardant attentivement,
et dit dans son impétuosité pour qu'il ne fasse pas volte-face:
Allez, vas-y chez ta chérie, vas-y - parce qu'elle va mourir si tu ne te
présentes pas dans la chalet cachée
où êtes-vous le ciel déployé
Je rebondit si allégé comme la plume des cygnes!
Je planais au-dessus de la poussière
propre et libre
comme des anges remises à la liberté.
À un certain moment je me tourne en arrière, ingrat,
de voir mon aide, ce qu'il a fait la préconisation pour un étranger
quel j'ai toujours été dans ce monde.
Mais je n'ai rien vu. Je n'ai vu que le corps auquel je ne serve plus.
Il dormait sous une énorme couronne que s'il est mort depuis longtemps.
Mostar, 24 / VI / 2007
où êtes-vous le ciel déployé
Je rebondit si allégé comme la plume des cygnes!
Je planais au-dessus de la poussière
propre et libre
comme des anges remises à la liberté.
À un certain moment je me tourne en arrière, ingrat,
de voir mon aide, ce qu'il a fait la préconisation pour un étranger
quel j'ai toujours été dans ce monde.
Mais je n'ai rien vu. Je n'ai vu que le corps auquel je ne serve plus.
Il dormait sous une énorme couronne que s'il est mort depuis longtemps.
Mostar, 24 / VI / 2007
POMIRIH SE SA SUDBINOM I SMIRIH SVOJE
SRCE
Dugo sam pješačio ni na što ne misleći osim na ljubavni sastanak,
davno zakazani, kad zarobljen bijah
i kad ništa, osim tijela, ne imadoh, ubogoga.
I evo me na putu kojem ne nazirem kraja, kao da se nikako ne skraćuje
ma koliko računao udaljenost prijeđenu od mjesta poganoga gdje me
poniziše
i gdje
mi kosu spališe,
i kožu
zguliše.
Hoće li čekati ili će otići
vjerujuć da su me životinje na putu rastrgale ili da su me haramije u
mojoj zemlji
bešćutnoj,
osakatile ili mi život oduzele.
Dogovor bje čvrst, mjesto i vrijeme utanačeno.
Pamtila je moja ljubljena da je dogovoren
u trenu najveće milosti našeg milovanja i da samo smrt može biti
neprijatelj na putu
ponovnog sjedinjenja i prepletanja
Bijah toliko umoran i toliko nesretan jasnom spoznajom o razdaljinama.
Tad sjedoh pod usamljeno stablo zaklanjajuć sprženo tijelo,
na koje bi se svako stvorenje smilovalo kad bi ga vidjelo.
Obuhvaćen čežnjom u trenutku koji nije bio najpovoljniji,
ne osjetih ni zimomoru ni suze za onim što se neće desiti;
pomirih se sa sudbinom i smirih svoje srce.
Ali, tad se iz drevnih vremena neko sažali,
iz stabla me netremice promatrajuć,
pa reče u svojoj naglosti da se ne predomisli:
Idi svojoj dragoj, idi – jer umrijet
će za tobom ako se ne pojaviš u skrivenoj kolibi
gdje ste se u nebo propeli
Poskočih lagahan poput paperja labudova!
Lebdio sam iznad prašine
čist i slobodan
poput oslobođenog meleka.
U neko doba osvrnuh se, nezahvalan,
da vidim svoga pomagača, onog što se zauze za stranca
kakav
oduvijek bijah na ovome svijetu.
Ali, ne vidjeh ništa. Ne vidjeh ništa osim tijela kojem više ne služim.
Spavalo je pod golemom krošnjom kao da je davno umrlo.
Mostar, 24. VI. 2007.
Esprit
et le corps
J'ai longtemps, comme un mendiant, aspirait la noyade en toi
L'union avec toi, et L’indissolubilité de Toi
J'étais constamment ivre par le ravissement
Par aucun prix je ne voulais pas me désenivrer
Si les gens avaient appris – deviendrait-ils fous comme moi:
Il n'y a pas une plus grande satisfaction dans ce monde!
Mais il arrive le moment dont je n’avais pas espéré:
J'ai remarqué que mon corps vieillit
Et l’esprit qu'il y demeure reste à faire partie du Printemps Eternel.
Alors je tombe malade de chagrin indicible
Et puis, pour ne pas m'éloigner de mon temps,
Je me couvre d’une couverture noire
D’une couverture noire, car en dessous Le chaos s’apaise
Et au-sous de lui le corps se transforme en son propre esprit.
Maintenant, je vis sous lui,
Avec un immense espoir que le corps sera dompté
Et l’esprit sera plein de grâce de Seigneur
Mostar, 7/ VI / 2010
J'ai longtemps, comme un mendiant, aspirait la noyade en toi
L'union avec toi, et L’indissolubilité de Toi
J'étais constamment ivre par le ravissement
Par aucun prix je ne voulais pas me désenivrer
Si les gens avaient appris – deviendrait-ils fous comme moi:
Il n'y a pas une plus grande satisfaction dans ce monde!
Mais il arrive le moment dont je n’avais pas espéré:
J'ai remarqué que mon corps vieillit
Et l’esprit qu'il y demeure reste à faire partie du Printemps Eternel.
Alors je tombe malade de chagrin indicible
Et puis, pour ne pas m'éloigner de mon temps,
Je me couvre d’une couverture noire
D’une couverture noire, car en dessous Le chaos s’apaise
Et au-sous de lui le corps se transforme en son propre esprit.
Maintenant, je vis sous lui,
Avec un immense espoir que le corps sera dompté
Et l’esprit sera plein de grâce de Seigneur
Mostar, 7/ VI / 2010
DUH I TIJELO
Dugo sam, poput prosjaka,
žudio utapanje u Tebe,
Sjedinjenje s Tobom i
Nerazdvajanje od Tebe
Bio sam trajno pijan od
zanesenosti
I nipošto se nisam želio
otrijezniti
Kada bi ljudi saznali –
poludjeli bi poput mene:
Nema većeg zadovoljstva na
ovom svijetu!
Ali, dođe tren kojem se još
nisam nadao:
Primjetih kako stari moje
tijelo
A duh koji u njemu pribiva
ostaje dio Vječnog Proljeća.
Tako se razbolih od
neiskazive žalosti
Pa se, da ne odmaknem od
svog vremena,
Zaogrnuh crnim pokrovom
Crnim pokrovom, jer pod njim
se smiruje Kaos
I pod njim se preobražava
tijelo u svoj vlastiti duh.
Sad živim pod njim,
S golemom nadom da će tijelo
biti ukroćeno
A da će duh biti pun
Gospodarove milosti
Mostar, 7. VI. 2010.
Moram iskreno reci da nesto puno nisam znala o Tomislav Dretaru .Zahvaljujuci Vama potrazila sam i dosla do nekih saznanja da je - pjesnik, pisac, profesor, naucni istrazivac, prevodilac, knjizevni kriticar, novinar, animator kulture, izdavac, politicar i ratnik.Da je preveodilac- Kura'an casni i Biblije..Procitala sam njegovu biografiju,a da Vi niste postavili tekst sigurno od toga nista nebih saznala i zato uvjek kazem da svoje saznaje i djela nesebicno dijelite i za sebe mogu reci ,da me povuce da tragam i ucim. Hvala Dr.Ibrahime svako dobro Vam zelim, moje postovanje ! .
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